L’utilisation des couches lavables préserve la santé de bébé.
Les fabricants gardent précieusement le secret sur les composants de leurs couches jetables. Toutefois, les analyses effectuées sur ces couches démontrent qu’elles contiennent jusqu’à une cinquantaine de produits chimiques, en fonction des marques. Les couches-culottes jetables sont composées essentiellement de pâte à bois (cellulose blanchie au chlore), de plastiques (polyéthylène, polypropylène, polyester, caoutchouc de synthèse… autant de matières qui peuvent être sources d’allergies) et de divers produits chimiques dont le but est d’absorber les liquides en les transformant en gel, et de camoufler les odeurs sous les parfums. Le produit absorbant, par exemple, soit le “gel de polyacrylate de sodium réticulé” (polymère ultra-absorbant), n’apparaît pas comme dangereux en soi, mais il peut être irritant pour la peau ou les yeux, si la couche éclate. Il crée aussi des problèmes d’irritations ou d’érythèmes car il absorbe 800 fois son poids. Il absorbe l’urine, mais aussi l’humidité de la peau, donc rend la peau sèche et à tendance eczémateuse. Il y a aussi les parfums et les diverses lotions qui sont très allergènes pour les petits. D’autre part, les couches jetables, très imperméables à l’eau mais aussi à l’air, ne laissent pas la peau respirer, ce qui provoque une température scrotale très importante. C’est pourquoi elles sont soupçonnées de favoriser l’infertilité masculine et le cancer des testicules… bien qu’honnêtement, aucune étude n’aie encore été menée à ce sujet. Une chose est pourtant certaine, les fesses de bébé macérant dans une couche hermétique n’apporte ni confort ni bien être à votre bébé. Les couches lavables n’exposent pas les fesses et la santé de bébé à tous ces dangers, elles laissent sa peau respirer et sont composées de matières naturelles.Un enfant utilisant les couches lavables est en général propre bien avant celui utilisant des jetables.
Les statistiques sont claires à ce sujet : en 1961, alors que l’usage des couches jetables n’était que confidentiel, 90% des enfants étaient propres à 2 ans et demi. En 1997, lorsque ce type de lange était devenu la norme, ils n’étaient plus que 22%. (source) On pourrait penser que cela provient du manque de confort. Ce n’est pas le cas : les enfants en couches lavables sont conscients de leur besoin dès la naissance car lorsque qu’ils urinent ils ressentent de l’humidité et comprendront plus rapidement la demande des parents de faire leurs besoins dans un endroit plus approprié. Contrairement à un enfant en couches jetables, qui n’a jamais ressenti que le fait d’uriner pouvait entraîner une perte de liquide. Durant deux années, les parents demandent à leurs enfants d’oublier leurs besoins et soudainement, ils devraient en prendre conscience. Difficile, n’est-ce pas ? Il fait beaucoup trop chaud pour les bourses des bébés garçons dans une couche jetable plastifiée.Kiel : Chez les bébés et enfants portant des couches jetables plastifiées, la température scrotale est plus élevée. Dans une étude, les pédiatres de Kiel ont mesuré une hausse allant jusqu’à 3 °. Selon leur avis, ceci pourrait être une première raison de la baisse de la fertilité masculine et la hausse du cancer des bourses constatée ces dernières décennies.
L’étude a été déclenchée par une observation : “Si on ouvre la couche d’un bébé souffrant d’une infection avec température très élevée, on se brûle presque les mains” dit Dr. Carl-Joachim Partsch, médecin en chef de la clinique pour enfants à Kiel lors d’un interview avec la “Ärzte Zeitung” (journal médical).
En collaboration avec le professeur Wolfgang Sipell et M. Aukamp, il a mesuré la température scrotale de 48 garçons en bonne santé de la naissance à 55 mois et ceci 2 fois pendant 24 heures (Arch Dis Child 2000, 83, 364). Des sondes spéciales, effectuant des mesures toutes les 30 secondes, ont été collées sur les bourses. Ainsi, on a obtenu en tout 2880 mesures de température. La température rectale a servi de contrôle. Lors de la première série de mesures, les garçons portaient des couches modernes jetables plastifiées, lors de la deuxième série, des couches en coton.
On a pu constater des différences importantes. Dans la couche en coton, la température des bourses était en moyenne inférieure d’un degré par rapport à celle dans les couches jetables. La différence avec la température rectale était largement supérieure, ce qui est normal, car les bourses ont normalement une température de 34°. Par contre, Partsch dit : “Les températures maximales mesurées dans les couches jetables atteignaient 37°. Les pédiatres supposent que, soumises à de telles températures, les bourses ne peuvent pas se développer normalement. Ceci dit, Partsch ne veut pas catégoriquement condamner les couches jetables plastifiées, mais en cas de température élevée, il préconise de mettre des couches en coton aux garçons.